La chute des cheveux est un phénomène qui touche de plus en plus même les plus jeunes : selon les dernières recherches dans le domaine, en effet, environ un tiers de la population jeune est touchée par une calvitie plus ou moins sévère déjà entre 12 et 20 ans. La recherche révèle que les hommes souffrent davantage de ce problème que les femmes qui restent sur un pourcentage qui ne dépasse pas 40%.
En effet, si chez l’homme la composante héréditaire liée au chromosome X continue d’exister, chez la femme les principales causes qui déterminent la chute des cheveux sont liées à l’alopécie androgénétique féminine, aux régimes drastiques, à l’abus de cigarettes et au stress en général.
Calvitie juvénile : principaux symptômes et effets
Quels que soient l’âge et le sexe, un jeune peut être défini comme souffrant de calvitie si l’on remarque que le cuir chevelu commence à produire une quantité excessive de sébum et si, en même temps, il y a un fort affinement des cheveux, qui deviennent de plus en plus faibles et éteintes, au point de tomber et de provoquer l’amincissement disgracieux qui saisit aujourd’hui la plupart des individus.
Évidemment, chez les hommes et les femmes, l’amincissement se manifestera d’une manière différente : chez les hommes, la calvitie a tendance à affecter d’abord la zone frontale, avec une rétraction progressive de la racine des cheveux et un recul ultérieur de la racine des cheveux ; chez les femmes, en revanche, l’amincissement de cheveux est plus répandu, en particulier dans la zone centrale des cheveux, tandis que la zone plus frontale reste souvent intacte. Dans tous les cas, la calvitie est une pathologie qui a aussi de fortes répercussions sur le facteur psychologique : les sujets touchés par l’amincissement commencent inévitablement à ressentir le changement et à en souffrir, ils ont tendance à ne pas s’aimer et à ne pas s’accepter, à se sentir mal à l’aise au milieu des autres, comme s’ils avaient toujours quelque chose qui n’était pas à leur place.
Et dans le cas des adolescents, le problème peut sans doute s’aggraver encore : beaucoup de jeunes ont en effet tendance à s’isoler, à ne plus sortir aussi souvent, car ils n’éprouvent plus ce plaisir normal d’être entre amis et s’amuser mais au contraire, ils commencent seulement à se sentir inadéquats et déplacés, sachant qu’ils ne sont pas en phase avec les modes du moment qui veulent juste des cheveux super épais et des mèches qui défient toute forme de gravité.
Bref, la seule chose que la calvitie précoce peut provoquer chez un adolescent est un fort manque d’estime et de confiance en soi.
C’est pourquoi de nombreux experts du secteur s’efforcent de trouver des solutions concrètes, pour éviter que de nombreux jeunes ne vivent pleinement leur adolescence et leur jeunesse à cause d’une chute de cheveux prématurée.
Qu’est-ce qui peut causer la calvitie chez les jeunes ?
Nous pouvons dire que la plupart des calvities rencontrées chez les jeunes âgés de 12 à 20 ans sont causées par l’alopécie séborrhéique et l’alopécie androgénétique (c’est-à-dire cette forme d’alopécie héréditaire causée par les androgènes). Les androgènes sont ces hormones responsables, à la puberté, de l’apparition de la plupart des caractères sexuels secondaires : entre 11/12 ans chez la femelle et 12/13 ans chez le mâle, en effet, la production d’androgènes augmente fortement et cède la place à tous ces transformations corporelles typiques du soi-disant “développement” de l’enfant à l’adulte.
Il faut cependant garder à l’esprit que ce n’est pas une augmentation des androgènes qui provoque la chute des cheveux, mais une sensibilité particulière de certaines zones du cuir chevelu à ces hormones : ce qui est hérité génétiquement, c’est en fait cette sensibilité spécifique des follicules pileux à la DHT, la dihydrotestostérone, dans laquelle la testostérone est transformée par l’enzyme 5-alpha-réductase.
La prédisposition génétique est assez fondamentale dans ce problème et peut influencer à la fois l’âge d’apparition et sa sévérité : les gènes impliqués étant différents et hérités à la fois du père et de la mère, il est évident que plus ils seront nombreux, plus la calvitie sera agressive et précoce, même s’il faut préciser que l’hérédité la plus dommageable reste encore l’hérédité maternelle.
Les autres causes possibles de calvitie prématurée peuvent être :
- Facteurs psycho-physiques : anxiété, tensions émotionnelles, stress, traumatismes d’origines diverses (par exemple cicatrices, brûlures, radiations, trichotillomanie)
- Altération hormonale (thyroïde, hypophyse, glandes surrénales, ovaires)
- Maladies auto-immunes (telles que la pelade), infections graves ou médicaments (tels que les médicaments anticancéreux)
- Carences ou troubles alimentaires (anémie, régimes trop drastiques)
- Causes congénitales
Que faire si vous êtes jeune et que vous souffrez de calvitie ?
Dans un premier temps, il est nécessaire de contacter un spécialiste pour connaître la nature du problème et rechercher ensemble les solutions les plus adaptées. Ces derniers temps, nous entendons souvent parler de problèmes de perte de cheveux, tant dans les centres spécialisés que dans les salons de coiffure les plus courants et, malheureusement encore plus fréquemment, des solutions inadéquates et plutôt inutiles sont proposées, même par des personnes qui ne sont pas vraiment expertes dans le secteur.
S’agissant de patients potentiels à un très jeune âge, il faut au contraire être très prudent lors de l’élaboration du diagnostic, afin de ne pas risquer d’aggraver une humeur qui n’est pas déjà au plus haut : il est donc absolument recommandé de s’appuyer sur un professionnel de la figure, un dermatologue spécialisé ou un trichologue par exemple, qui sera parfaitement capable de reconnaître s’il s’agit réellement d’une calvitie, de quel type d’alopécie il s’agit, et, éventuellement, capable de comprendre quelles sont les bonnes mesures à prendre. Cependant, en règle générale, le premier test à effectuer en cas de perte de cheveux constante et excessive, même à un jeune âge, est l’examen des cheveux (ou tricotest), qui permet, grâce à une micro-caméra, de visualiser le poil avec un certain grossissement, d’évaluer son état de santé ainsi que le bien-être de la peau environnante.
Traitements possibles de Calvitie juvénile
Sur la base des résultats obtenus à partir de ces observations “proches”, le spécialiste est en mesure de classer la “gravité” de la situation et de proposer au jeune patient des traitements trichologiques adaptés : en effet, dans les cas peu graves, même de simples cycles peuvent être suffisant de traitements capillaires, fortifiants et anti-chute, qui permettent au cuir chevelu de trouver le bon équilibre et aux cheveux de pousser sains et forts; en cas de chute à un stade plus avancé, en revanche, une aide précieuse peut venir du PRP (Platelet Rich Plasma), ou encore le fameux gel plaquettaire, un concentré de plaquettes et de facteurs de croissance qui, en agissant sur les cellules souches du follicule pileux, réactive les bulbes “dormants” et stimule la croissance et le développement des cheveux en voie de miniaturisation.
Une autre solution, peut-être un peu plus exigeante mais certainement plus définitive en cas de perte irréversible, est la greffe de cheveux : avec la récente technique FUE il est possible de greffer des cheveux appartenant à la nuque, non soumis à l’action de la DHT, dans les zones les plus fines qui ont besoin d’épaississement, sans aucune cicatrice post-opératoire.
Suivant tous les paramètres que seul un chirurgien expert du secteur connaît, l’autogreffe FUE garantit un résultat très naturel et absolument sans artefact, c’est pourquoi elle est considérée comme une solution idéale, pour retrouver des cheveux épais, même chez les sujets très jeunes. L’autogreffe est absolument indolore, sans aucun effet secondaire et ne nécessite pas de soins postopératoires particuliers, sinon un minimum d’attention et de délicatesse pour les zones concernées.